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Malgré la réduction constatée des délais de paiement depuis ces dernières années, le crédit interentreprises ne suffit pas toujours à gérer de façon optimale la trésorerie. De plus, il repose sur des incertitudes pouvant créer des décalages et conduire à des situations de défaillance.
Malgré la réduction constatée des délais de paiement depuis ces dernières années, le crédit interentreprises ne suffit pas toujours à gérer de façon optimale la trésorerie. De plus, il repose sur des incertitudes pouvant créer des décalages et conduire à des situations de défaillance.
Comme le découvert, l’escompte ou
la cession Dailly, l’affacturage est un moyen de financer les besoins à court
terme et de dégager de la trésorerie pour une entreprise.
Dans les années 60, c’était
principalement les petites entreprises qui utilisaient ce mode de financement. Utiliser
l’affacturage pouvait donner à l’entreprise une image de mauvaise santé
financière.
Désormais, c’est tout le
contraire, avoir recours à un factor s’est complétement normalisé et est devenu
un des moyens les plus utilisés par les entreprises de toutes tailles
confondues afin de financer leurs besoins en fonds de roulement.
Son fonctionnement est le suivant :
une entreprise (l’adhérent) effectue une vente de bien ou une prestation pour
son client. Afin d’obtenir de la trésorerie immédiatement l’adhérent cède la
créance de son client à une société d’affacturage également appelée Factor qui
lui verse les fonds pour le montant de la créance cédée. Quant au client, il
réglera la facture à l’échéance directement au factor sachant que le délai de
règlement reste inchangé.
L’affacturage ne cesse de se
développer depuis des années. La plupart des factors sont des filiales de
banques et témoignent d’une solidité certaine dans un domaine très encadré.
En 2017, ce sont 43 000 entreprises
françaises qui utilisent ce mode de financement dont 90% de TPE et PME.
290,8 milliards d’euros de
créances ont été cédés aux factors contre 268,1 milliards en 2016, soit une
augmentation de 8,4% en seulement 1 an.
Cet encours cédé a presque doublé
depuis 2010. En effet, 153,3 milliards d’euros sont passés entre les mains des
factors cette année-là.
(Source : Présentation des statistiques d’activité des
établissements spécialisés en financement 2017 publié par l’Association française des Sociétés Financières le 8 mars
2018)
Outre le financement du BFR, les
factors proposent différents services comme la garantie, l’étude de solvabilité
des clients, le recouvrement ou l’enregistrement des règlements qui permet à
l’entreprise d’externaliser ces tâches administratives et se concentrer sur son
cœur de métier.
Même si les sociétés
d’affacturage ont pour la plupart la même activité principale, des différences
existent entre les offres proposées.
Certains sont spécialisés sur les
encours très importants, d’autres proposent des petits contrats ou au forfait.
Des positions particulières comme sur les factures à l’international, sur le
secteur du BTP ou bien encore à destination des entreprises présentant une
situation dégradée.
Il existe également différents
types de contrat :
- Le « full factoring » où le factor est en charge du recouvrement
- Le « non géré » où l’adhérent assure lui-même le recouvrement
- Le « confidentiel » où le débiteur final n’est pas informé qu’un factor intervient
Pour s’y retrouver entre toutes
ces spécificités avoir recours à un spécialiste du financement parait
nécessaire.
Le courtier en financement pour
les professionnels peut conseiller et mettre en relation l’entreprise avec le
factor qui proposera une offre adaptée à son activité et à sa situation. Il
l’accompagnera dans la mise en place du contrat et sera un appui de taille pour
bien comprendre son fonctionnement.
L’affacturage est donc un moyen
d’obtenir de la trésorerie de plus en plus utilisé par les entreprises et
notamment les TPE et PME. Les services annexes proposés par les factor
permettent à l’entreprise de limiter le temps consacré aux tâches
administratives chronophages et donc se concentrer sur le développement de
l’activité.
Il existe de nombreux
positionnements et spécificités entre les factors, un courtier en financement
dédié aux entreprises est le bon appui pour trouver « chaussure à son
pied ». Sa plus-value se ressentira aussi lorsqu’il accompagnera
l’entreprise dans le décryptage et la mise en place du contrat.
A ce sujet, Philippe SCHMITT (Dirigeant
du cabinet de courtage du réseau ACCESS CREDITS PRO, de Paris 8ème) indique que
la plupart du temps, ses clients ressentent un besoin d’en passer par de l’affacturage
pour faire face aux besoins de leur entreprise en matière de trésorerie liée à
des décalages de paiement. Toutefois, la réponse unique de leur banque n’est
pas toujours adaptée à cette problématique précise. De ce fait, beaucoup
pensent que l’affacturage n’est pas la solution qui leur correspond. Grâce à
l’accès à l’ensemble des factors proposé par ACCESS CREDITS PRO, Philippe
SCHMITT offre un très large panel de solutions pour permettre à ses clients
entrepreneurs de mobiliser leur poste « créances clients ».
Il est d’ailleurs souvent remercié
pour ses conseils et ses orientations sur ce sujet vaste et technique qui
s’avère difficile à appréhender par les clients seuls.
Le recours à un courtier
spécialisé en affacturage est de plus en plus recommandé, voire indispensable
afin de faire le bon choix parmi une myriade de solutions. Enfin, le conseil
d’un courtier est aussi une des clefs à l’avenir pour permettre d’intéresser
toujours de plus en plus d’entreprises à l’affacturage.
Article rédigé par M. BERANGERE le 20/04/2018
Journaliste pour Le Média Indépendant - Groupe Choisir Sa Franchise ©
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